Coucou les gens!
Voilà une autre séquence poésie, assortie de musique, ce qui fait toujours du bien dans ce monde de brutes…
«Et tu m’apprends les vers d’Anna Akhmatova pendant que je te joue Cage à l’harmonica» (dans Fièvre résurrectionnelle)
Deux pour le prix d’un! Non, non, ne me remerciez pas, c’est tout naturel…
Anna Akhmatova, de son vrai nom Anna Andreïevna Gorenko (1889-1966), fut l’une des figures féminines de la poésie russe les plus marquantes du XXe siècle.
Son recueil «Le Soir» fait partie des ouvrages fondateurs de l’acméisme, un mouvement poétique russe aspirant à l'unité indivisible de la Terre et de l'Homme, par opposition notamment aux rêveries abstraites des symbolistes.
Quant à Cage, John Milton de son prénom, c’est un compositeur de musique contemporaine, poète et philosophe américain (1912-1992).
On lui doit notamment le célèbre morceau baptisé "4’33’’" qui est un opus totalement… silencieux. À la croisée des chemins entre le foutage de gueule et l’escroquerie (une remarque qui n’engage évidemment que l’auteur de ces lignes).
Il n’a aucun lien de parenté connu avec Nicolas Cage, sans doute essentiellement par le fait que John Milton Cage a partagé sa vie durant un demi-siècle avec un homme: le chorégraphe Merce Cunningham (1919-2009)…
Belle journée à toutes et à tous, dans le silence ou le bruit...
Publication inspirée de l'ouvrage "Exercice de simple éducation avec dix fois le mot paradis", que vous pouvez trouver ici!!
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