Coucou les gens!
Il y a encore et toujours du soleil dans vos rues?
Je ne me lasse pas de revenir vite fait (mais bien fait, du moins, c’est le but!) sur cette composition de HFT, mise en musique par JP Nataf (à qui l’on doit aussi «Confession d’un never-been», d’une toute autre allure…).
«J’arrive plus à faire cette grimace qui sert de rire aux imbéciles (bis)»
Ni vu ni connu, HFT nous glisse ici un énième clin d’œil à l’un de ses poètes préférés, Arthur Rimbaud qui, dans «Une saison en enfer», évoquait l’affreux rire de l’idiot:
«Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. Et le printemps m'a apporté l'affreux rire de l'idiot».
À noter que l’on retrouve cette référence de manière plus explicite dans le titre «Psychanalyse du singe» (1980): «À trop squatter les lupanars / On prend l'affreux rire de l'idiot»
Coïncidence ? Mmmmmhhh… je ne crois pas. Car devinez, dans cette chanson extraite de l’album «De l'amour, de l'art ou du cochon», à qui est-il aussi fait référence? Hein? Je vous le donne en mille? Johnny Hallyday! Ce n’est pas écrit aussi explicitement que pour «Du soleil dans ma rue», mais quand même!
Ainsi, dans «Psychanalyse du singe», il est écrit: «Le jour de ma naissance un éléphant est mort / Et, depuis ce jour-là, je le porte à mon cou...»
C’est un clin d’œil direct à la chanson de Johnny «Voyage au pays des vivants» (1969) qui commence ainsi: «Le jour de ma naissance / Un scarabée est mort / Je le porte autour de mon cou».
Pour l’anecdote, cette phrase signée de l’auteur Christian Blondieau (alias Long Chris, également parolier de «Je n’ai besoin de personne» ou encore «Je suis né dans la rue» ) a été inspirée d’un fait réel: la trouvaille d’un un bijou fantaisie constitué d’un vrai scarabée, serti dans un petit cadre en or, au dos duquel était inscrit la date «15 juin 1943», qui se trouve être la date de naissance de Jean-Philippe Smet…
Voilààààààààà…
Belle journée à toutes et à tous!
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