Coucou les gens!
Partir, revenir… éternelle question…
«Si partir c’est mourir un peu j’ai passé ma vie à... partir» (dans Petit matin, 4,10 heure d’été)
«Partir, c’est mourir un peu» (parodié par Coluche en «Partir, c’est crever un pneu…») est un vers du poète Edmond Haraucourt (1856-1941), dont l'esthétique de sa moustache a de quoi laisser rêveur...
Partir, c’est mourir un peu,
C’est mourir à ce qu’on aime:
On laisse un peu de soi-même
En toute heure et dans tout lieu.
C’est toujours le deuil d’un vœu,
Le dernier vers d’un poème;
Partir, c’est mourir un peu,
C’est mourir à ce qu’on aime.
Et l’on part, et c’est un jeu,
Et jusqu’à l’adieu suprême
C’est son âme que l’on sème,
Que l’on sème à chaque adieu:
Partir, c’est mourir un peu…
Voilààààà… C’est sur ces vers joviaux et enthousiastes que je vous laisse pour aujourd’hui.
Publication inspirée de l'ouvrage "Exercice de simple éducation avec dix fois le mot paradis", que vous pouvez trouver ici!!
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